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Syndrome prémenstruel, cystites, troubles liés à la grossesse, ménopause... Des problèmes typiquement féminins qui peuvent parfois nous gâcher la vie mais qui ne doivent pas être vécus comme une fatalité. Des changements de comportement et des solutions naturelles peuvent vous aider à réduire les symptômes et vous sentir mieux au quotidien.
Douleurs de règles ou syndrome prémenstruel
Ventre qui tire, coups de poignards dans les reins...pour certaines, avoir ses règles est un véritable calvaire. Ces douleurs sont déclenchées par des hormones qui provoquent une contraction de l'utérus. Pour vous soulager ces 3 ou 4 jours, nous vous recommandons d'adopter certains réflexes alimentaires :
- diminuer la consommation de sucreries qui entraîne une surproduction d'insuline causant la libération de prostaglandines pro-inflammatoires (les principales responsables de nos tracas pendant les règles),
- éviter de boire du café lorsque les douleurs sont présentes. Au lieu d'évacuer la fatigue et les tensions, le café augmente plutôt les douleurs en boostant notre capacité à stresser,
- consommer davantage de poissons gras (maquereau, saumon, etc) ainsi que tout autre aliment contenant des oméga-3.
Cystites
La cystite représente près de 30% des consultations chez le médecin et concerne au moins 1 femme sur 2. Pour diminuer ces épisodes gênants et douloureux, pensez à adopter l'orthosiphon, une plante aux vertus diurétiques et anti-inflammatoires et qui aide à éliminer les bactéries en cause et à diminuer l'inflammation de la vessie. En prévention, la canneberge empêche les récidives grâce à ses nombreux antioxydants (les proanthocyanidines ou PAC) qui aident à lutter contre les bactéries en les empêchant de s'accrocher à la muqueuse de la paroi urinaire.
Nausées lors de la grossesse
La grossesse, une période où tout est rose ? Pas vraiment pour de nombreuses femmes. Sans gravité, les nausées sont cependant gênantes au quotidien et empêchent de profiter pleinement de la grossesse. Pour les soulager, évitez d'avoir l'estomac vide, ce qui a tendance à favoriser ces troubles. Comment ? Manger peu et souvent. L'idéal est de faire cinq mini-repas par jour, voire plus si nécessaire, afin de ne rester ni à jeun, ni l'estomac trop rempli.
Bouffées de chaleur lors de la ménopause
Pour certaines femmes, la ménopause coïncide avec l'entrée dans la cinquantaine et avec des changements de vie très importants en lien avec le travail, la famille, la santé... Une période donc potentiellement difficile à vivre. Alors, autant se donner toutes les clés pour soulager les symptômes de la ménopause et notamment les bouffées de chaleur. Pour cela, 3 plantes présentent un intérêt : la sauge officinale, le houblon et le gattilier. N'hésitez pas à en parler à votre pharmacien.
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Depuis au moins 2500 ans, le gattilier est réputé pour traiter les troubles féminins. Bien que cette plante ne contienne aucune hormone, elle exerce un rôle antiandrogène qui incite l'hypophyse à envoyer un message aux ovaires pour qu'ils produisent plus de progestérone, l'une des hormones féminines. Elle limite également la production de prolactine (en réduisant la dopamine au niveau de l'hypophyse) dont le rôle principal est de réguler la lactation et qui intervient également dans le mécanisme de l'ovulation.
Le gattilier est donc une plante utile pour traiter divers problèmes hormonaux féminins. Dans les années 1990, des études cliniques sans placebo ont conclu à l'efficacité et à l'innocuité du gattilier pour soulager les symptômes du syndrome prémenstruel. Il est aussi reconnu pour atténuer les troubles associés à la pré-ménopause et la ménopause.
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Une semaine avant et au début des règles :
- Vous ressentez des douleurs abdominales ou une modification du transit (constipation, ballonnements),
- Vos jambes ou votre ventre gonflent, enfiler vos pantalons habituels vous semble plus difficile,
- De l'acné apparaît sur votre visage, votre décolleté ou le haut de votre dos,
- Votre poitrine devient plus volumineuse et dure,
- Votre entourage trouve que votre humeur fluctue (tristesse, irritabilité).
Le syndrome prémenstruel, ça n'est pas une fatalité !
Si vous connaissez un ou plusieurs de ces symptômes, vous êtes concernée par le syndrome prémenstruel (SPM). C'est l'ensemble des troubles qui apparaissent une semaine avant et au début des règles : ballonnements, douleurs dans le bas du ventre et du dos, rétention d'eau, jambes lourdes, maux de tête, acné, peau grasse, humeur labile, règles abondantes avec des caillots ou encore fringales...
En cause, un déséquilibre hormonal entre taux d'œstrogènes et de progestérone, une surcharge hépatique (encrassement du foie), une mauvais hygiène de vie ou encore une inflammation. Ces gênes peuvent apparaître à tout âge de la vie et sont le signe d'un dérèglement qu'il est possible de corriger naturellement le plus souvent.
Ce n'est pas une fatalité et ce n'est en aucun cas normal.
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Quelques dollars pour connaître votre santé future
Dorénavant, une société aux États-Unis commercialise des tests génétiques pour savoir si vous risquez de contracter certaines maladies comme Alzheimer ou Parkinson, en tout dix maladies génétiques héréditaires.
Qu'en est-il en France ?
Parce qu'il y a fort à parier que les résultats de ces tests soient exploités par des opérateurs commerciaux, actuellement, il est interdit de vendre tout type de test ADN sur notre territoire. Ce qui n'empêche pas des Français, de plus en plus nombreux, de se procurer ces tests dans d'autres pays pour ensuite en recevoir les résultats, en toute légalité, sur leur boîtes mails.
Autre obstacle : les clients reçoivent ces informations sur leur santé future à l'état brut et brutalement, c'est-à-dire sans aucun conseil ou accompagnement d'un professionnel. Quelle interprétation le client peut-il faire de ces résultats en l'absnece de connaissance médicale ? Quelles réactions peut-il avoir s'il se sait porteur d'une maladie sachant que les résultats ne lui fournissent aucune solution médicale ?
Autant d'obstacles et de questions qui, à ce jour, font penser que cette société américaine n'apporte pas forcément la meilleure solution pour aider les patients à prendre en main leur santé.
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Les bienfaits de la danse sur la maladie de Parkinson
Lorsque la maladie de Parkinson est avancée, des troubles moteurs peuvent apparaître comme des difficultés à la marche, des pertes d'équilibre ou encore des chutes. Le plus souvent, ces difficultés surviennent après plusieurs années d'évolution et sont généralement peu sensibles aux traitements médicamenteux.
Depuis 2015, des études ont démontré que la danse permet de diminuer les troubles du mouvement et d'améliorer la marche du patient grâce au rythme. Les malades marchent plus rapidement, allongent le pas et réduisent considérablement les possibilités de chute.
De plus, écouter de la musique et danser permet de recréer du lien social. Sortir, rencontrer d'autres gens, ne pas être vu comme une personne malade mais comme un ou une participante comme les autres à un cours de danse est important, d'autant qu'il y a une composante dépressive dans la maladie de Parkinson.
Musique et danse comme traitement plutôt que surenchère de médicaments, c'est bon pour le moral !
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