Valeurs Nature - Lettre d'Information Synphonat n°58 - juillet 2017

C'est l'été ! Et, avec lui, la tentation de s'exposer au soleil dès les premiers rayons. C'est donc le moment de commencer à préparer sa peau avec nos 3 réflexes à adopter dès maintenant. Et on en profite aussi pour s'informer sur les UV pour mieux s'en protéger. Cette newsletter estivale est l'occasion pour toute l'équipe de vous souhaiter un excellent été et de très belles vacances !


1 - À la une - Mieux comprendre les UV pour mieux protéger sa peau

1 - À la une - Mieux comprendre les UV pour mieux protéger sa peau

UVA, UVB... vous avez du mal à vous y retrouver et à comprendre leur signification. Sont-ils bons ou mauvais pour la santé ? Dans ce nouvel article, nous vous apportons des éléments d'informations pour mieux les comprendre.

UV : qu'est ce que c'est ?

Les rayonnements ultraviolets (UV) ne représentent qu'une faible partie des ondes électromagnétiques émises par le Soleil. À la différence des rayons infrarouges (IR) qui provoquent une sensation de chaleur importante et donc nous alarment, les rayons UV sont indolores. C'est la raison pour laquelle nous ne ressentons pas de crainte les concernant et ne cherchons pas instinctivement à les éviter.

UVA, UVB, UVC : quelles différences ?

Il existe 3 types de rayons ultraviolets :

  • Les UVA représentent l'essentiel du rayonnement solaire. Ils pénètrent profondément sous la peau, jusqu'au derme et ce sont eux qui sont responsables des cancers de la peau, en raison d'une exposition trop fréquente et/ou prolongée, mais aussi du vieillissement de la peau, car ils abîment les fibres d'élastine et de collagène.
  • Les UVB sont absorbés très rapidement par l'épiderme. Leurs effets s'observent très rapidement puisque ce sont eux qui provoquent l'apparition des coups de soleil mais aussi du bronzage.
  • Les UVC qui sont de courte longueur d'onde. En d'autres termes : ils n'atteignent pas la surface de la Terre car ils sont filtrés par la couche d'ozone. Ils ne sont donc pas à prendre en compte pour votre protection solaire.

Alors, bons ou mauvais pour la santé ?

Il existe pour les UVB comme pour les UVA, une action cumulative, et des risques à long terme pour la peau. Ces deux types d'UV sont des radiations génotoxiques, c'est-à-dire qu'elles peuvent endommager l'ADN des cellules. Et il est reconnu que l'exposition aux UV, solaires comme artificiels, est un facteur majeur dans le développement des cancers de la peau. Paradoxalement, ils sont aussi bénéfiques à notre santé car ils permettent de synthétiser la vitamine D qui a une action dans l'absorption et la fixation de calcium sur les os. Donc, les UV, oui, mais à petites doses et à condition de protéger correctement sa peau, sa tête et ses yeux, de ne pas s'exposer aux heures les plus chaudes et de renouveler régulièrement l'application de crèmes solaires.

2 - Focus Ingrédient - Les caroténoïdes

Les caroténoïdes sont des nutriments essentiellement composés du bêtacarotène ou provitamine A, du lycopène, de la lutéine et de la zéaxanthine. Ce sont des pigments naturels à l'origine de la coloration jaune-rouge de nombreux fruits et légumes.

On reconnaît les aliments riches en caroténoïdes car ils leur apportent cette couleur variant du jaune-orangé au rouge-violet comme les carottes, poivrons, tomates, citrouilles, fraises, melons... Mais pas seulement, certains légumes verts aussi sont riches en caroténoïdes comme les brocolis ou les épinards. Nous avons décidé de faire un focus sur cette famille de nutriments car ils agissent comme de puissants anti-oxydants dans l'organisme, en protégeant les cellules des agressions notamment celles du soleil, des effets du vieillissement et même de maladies chroniques.

Et comme ces composants ne peuvent pas être synthétisés par l'homme, il est important de les mettre dans votre assiette.

3 - Interview - 3 réflexes à adopter pour préparer son exposition au soleil

3 réflexes à adopter pour préparer son exposition au soleil, avec Euriel, naturopathe

Pour les plantes ou les êtres vivants, le soleil est indispensable. Pourtant, plus une société s'occidentalise, moins elle est en lien avec les éléments naturels. Le manque d'exposition solaire n'est pas sans conséquence : carence en vitamine D, dépression saisonnière voire dépression plus globale, dérèglement de l'horloge biologique interne. L'être humain a donc besoin du soleil mais attention aux excès qui entraînent un vieillissement prématuré de la peau.

Alimentation et micronutrition

La nature est bien faite, les aliments que l'on trouve en cette saison sont précisément ceux dont notre corps a besoin pour s'adapter au changement d'intensité de rayonnement solaire : des fruits et légumes riches en caroténoïdes. Carottes, tomates, légumes à feuilles vertes, fruits rouges et plus largement, végétaux colorés, sont riches en antioxydants photoprotecteurs qui aident à prévenir le vieillissement cellulaire. De manière générale, il est important d'avoir un bon apport en vitamines (notamment A, C, E) et minéraux (dont le zinc) afin de nourrir la peau en profondeur.

Hydratation

L'hydratation de la peau est elle aussi très importante.
En interne, cela signifie boire régulièrement de l'eau pour compenser l'évaporation physiologique hydrique au niveau cutané et respecter un large apport nutritionnel en lipides : huiles végétales biologiques crues, première pression à froid (olive, colza, noix, carthame, germe de blé, etc.) et poisson, riche en omégas 3 EPA - DHA. Les membranes de nos cellules sont phospholipidiques. Elles comportent une partie minérale, une partie lipidique et requièrent donc des graisses de qualité pour bien fonctionner. L'huile de bourrache est la championne de la nutrition cutanée par son action régénératrice (utile surtout pour les peaux matures, on la trouve en capsule).
En externe, une application d'huile végétale permet d'entretenir le film hydolipidique cutané composé principalement de sueur, de sébum et d'eau. Ce film assure le rôle de barrière contre les bactéries et limite l'évaporation et donc la déshydratation.

Protection

La première protection, c'est avant tout de ne pas s'exposer pendant les heures les plus chaudes de la journée. On sort d'avantage le matin et l'après midi, lorsqu'il est impossible d'être à l'ombre, en pensant aux vêtements, au chapeau et aux lunettes de soleil car comme la peau, les yeux possèdent un capital soleil limité. Toute exposition nécessite cependant l'utilisation d'une crème solaire de qualité, dont l'application doit être renouvelée régulièrement.
Les écrans solaires ne sont pourtant pas sans risque : ils contiennent souvent des nanoparticules (mentionnées [nano] dans la liste des ingrédients) dont ni les effets ni la toxicité ne sont actuellement parfaitement connus. Elles sont utilisées pour limiter les traces blanches des crèmes classiques mais leur taille infiniment petite leur permet de pénétrer plus facilement dans le sang. De plus, certains filtres UV se comportent comme des hormones. Difficile donc de s'y retrouver. Privilégiez les crèmes biologiques enfants pour toute la famille (moins d'allergènes et pour la plupart sans [nano]). Et surtout restez à l'ombre pendant les heures chaudes.

4 - Brèves - Mieux comprendre l'actualité

Enfant et écran : une addiction qui fait mal !

Enfant et écran : une addiction qui fait mal !

Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde, un collectif de professionnels de santé tire la sonnette d'alarme sur les dangers de la surexposition aux écrans pour les bébés et les jeunes enfants. En effet, elle pourrait être extrêmement nocive au développement cérébral de l'enfant et certaines formes d'autisme pourraient même en découler. C'est en recevant à leur cabinet, lors de consultations, que certains professionnels de santé ont constaté chez certains jeunes enfants surexposés aux écrans des troubles du comportement, de l'attention ou des symptômes liés à l'autisme. Ces enfants ne regardaient pas la personne qui s'adressait à eux, ne communiquaient pas, ne parlaient pas et ne cherchaient pas le contact avec les autres.

Pour vous aider à réguler le temps passé de vos enfants sur les écrans, voici les dernières recommandations de la Société Canadienne de Pédiatrie. Avant 2 ans, idéalement, un tout petit ne devrait pas être exposé à un écran. Pour les enfants de 2 ans à 4 ans, le temps devant un écran ne devrait pas dépasser une heure par jour tous appareils confondus sous contrôle des parents bien entendu.

Du plastique dans notre sel de table : conséquence de la pollution des océans !

Du plastique dans notre sel de table : conséquence de la pollution des océans !

On le savait : la pollution a envahi les océans et les mers tuant la faune, dévastant la flore et causant des dégâts irréversibles au cœur de ces écosystèmes marins. Aujourd'hui, une étude démontre que les déchets plastiques qui polluent les océans se retrouvent dans notre alimentation et sur notre table. Sur seize marques de sel de huit pays différents analysées, toutes contiennent des traces de microplastique sauf une. Et, bonne nouvelle, elle est française. Mais l'étude ne mentionne pas le nom de la marque. Les cinq autres sels français étudiés, en revanche, en contenaient bel et bien. Cette concentration de microplastique se retrouve aussi dans les fruits de mer.

Ces résultats qui en disent long sur l'état du milieu marin n'ont cependant pas d'impact sur notre santé pour le moment. Mais jusqu'à quand si la pollution au plastique continue autant à se développer dans les océans ?

Crédits photographiques : Thinkstock

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