Lettre d'Information Synphonat
Numéro 6 - Mars 2011

Bonjour,

Cette lettre du mois de mars est assez exceptionnelle car nous avons la chance de vous présenter un des plus grands spécialistes européens des Fleurs de Bach.

Une occasion inédite de mieux comprendre les principes de base de ces remèdes pour apprécier la portée des solutions qu'ils peuvent apporter.

Nous restons ensuite dans le règne végétal, souvent menacé, parfois source d'idées inattendues et innovantes, au travers de trois sujets d'actualité qu'il nous a semblé intéressant de relever.

Nous vous proposons ainsi d'aborder ensemble le printemps qui arrive en prenant une nouvelle fois conscience des complémentarités qui nous lient naturellement à notre environnement.


L'équipe Synphonat




1. Les Fleurs de Bach

par Gérard Wolf - Thérapeute spécialiste des Fleurs de Bach, référent au niveau européen - Fondateur de Fleurs Essences & Harmonie.

" Telle que nous la concevons, l'intelligence semble faire défaut aux plantes. Et pourtant, des chercheurs découvrent que les végétaux peuvent communiquer entre eux. De plus, les plantes à fleurs peuvent manipuler à leur profit insectes et animaux. Nous les étudions méthodiquement depuis trois siècles et nous ne connaissons qu'environ 270000 des espèces répertoriées sur les 850000 estimées de notre planète. Nous sommes arrivés sur Terre récemment, et nos existences éphémères ne nous permettent pas de suivre l'évolution du monde vert, à la fois familier et étranger.

Nous qui les jugeons décoratives, ou les ignorons, ou les qualifions de mauvaises herbes, que serions-nous sans elles ? Pour la partie décorative imaginez un instant les rues de nos villes et villages sans arbres, arbustes, bosquets, fleurs, sans "vert". La tristesse d'un paysage lunaire et désolé nous vient immédiatement à l'esprit. Si l'apparence de nos paysages était bouleversée, il faudrait aussi nous attendre à ce que notre appareil respiratoire et l'organisation interne de notre organisme soient totalement revus et modifiés pour être adaptés à un monde où l'apport en oxygène ne serait plus assuré par les végétaux, ainsi que la nourriture que nous consommons chaque jour. En effet, nous descendons tous de ces êtres vivants, algues rouges et bleues, qui nous ont précédés depuis plusieurs milliards d'années et qui, dans la soupe primitive de l'océan se sont peu à peu transformés et ont fait évoluer patiemment la vie jusqu'à ce qu'enfin, "l'homme, le roi de la création" veuille bien apparaître.

Les plantes furent donc parmi les premiers êtres vivants et tous les animaux qui suivent dépendent d'elles et ont des interactions et interrelations obligatoires avec elles, les plantes étant les seuls êtres vivants capables de photosynthèse, d'utilisation directe de l'énergie céleste à partir de la lumière solaire.

Comme nous n'avons pas d'autre exemple disponible que notre planète et la Nature, il est logique que, dans le besoin où se trouvaient nos lointains et proches ancêtres, ils aient systématiquement utilisé les plantes de leur environnement.

Depuis toujours, l'unique vrai recours des médecins, sorciers, guérisseurs, chamans, fut celui des remèdes naturels, à base de plantes que leurs propriétés nous feront qualifier plus tard de « médicinales » ; elles furent donc la matière première (materia medica) pour la fabrication de ces remèdes, et devaient par la suite continuer à inspirer les recherches et mises au point des médicaments des laboratoires pharmaceutiques chimiques.

Au début du XXème siècle, le développement de la chimie et la découverte des complexes processus de synthèse organique, aboutirent à la mise en place, dans l'industrie pharmaceutique, d'une véritable production de remèdes chimiothérapiques. La médecine occidentale moderne put ainsi régler leur sort à bon nombre de maladies. Il s'agissait surtout d'affections infectieuses, qui furent enrayées par l'emploi de sulfamides, d'antibiotiques nouveaux et d'autres composés chimiques.

On prit donc l'habitude de considérer que seuls les médicaments chimiques étaient capables de nous assurer des progrès foudroyants et définitifs sur les maladies.

On devait aussi constater que les remèdes à base de plantes avaient cependant un immense avantage par rapport aux traitements chimiques. En effet, leurs matières actives sont toujours biologiquement équilibrées par la présence de substances annexes et par leurs liaisons réciproques, si bien qu'elles ne s'accumulent généralement pas dans l'organisme et que leurs effets néfastes sont limités.

Dans les années 1930, Edward Bach, célèbre médecin anglais, homéopathe de talent, découvrit et mit au point une nouvelle forme de médecine : La médecine des fleurs. En huit ans, il découvrit une série de 38 remèdes à base de fleurs. Une sorte de réaction à l'envahissante poussée du monde industriel et de son complexe commercial et pharmaceutique. Son nom reste attaché à cette percée : les fleurs de Bach.

Pour le Dr Bach « la maladie n'est pas d'origine matérielle, elle est, dans son essence, le résultat d'un conflit entre l'âme et l'esprit et ne sera jamais extirpée sans un effort spirituel et mental ». C'est aussi pour cela qu'il a choisi la partie supérieure des plantes, c'est-à-dire les fleurs, pour traiter la partie supérieure de l'individu : la personnalité, les émotions, aider l'âme dans son parcours terrestre.

Inévitablement, il y a des maladies que cette forme de médecine ne peut guérir et des circonstances pour lesquelles d'autres méthodes de traitement sont plus adaptées. Mais, les fleurs de Bach peuvent être utilisées dans presque toutes les circonstances.

L'une des caractéristiques les plus frappantes de cette forme de guérison est qu'elle est entièrement inoffensive. Il n'en résulte aucun inconfort et elle est associée avec les plus purs et les plus beaux éléments de la nature. À quelque exception près, toutes les plantes utilisées sont sauvages et poussent librement sans la moindre interférence de l'homme.

Lors de ses premières recherches de remèdes, Bach ne tint pas compte des plantes vénéneuses, des plantes cultivées ou associées de près avec l'homme. Son intérêt se porta uniquement sur celles qui poussent sauvages dans des conditions naturelles, où leurs puissantes propriétés guérisseuses sont arrivées à maturité sans être perturbées ni viciées.

La médecine classique, elle, est très dépendante des drogues artificielles. Préparer un extrait chimique des propriétés guérisseuses des substances naturelles est une idée totalement opposée au travail de Bach.

Il y a une perversité extraordinaire dans l'attitude de l'être humain quand il recherche délibérément des méthodes complexes de travail et ignore les vertus de ce qui est simple, naturel, offert par la Nature. Ce n'est pas une coïncidence si les herbes médicinales sont traditionnellement appelées « simples ». Simple est également la méthode de fabrication des remèdes floraux. C'est un procédé d'infusion aqueuse de fleurs fraiches qui fera passer l'énergie qui se trouve dans la fleur à l'eau. Simple est encore la préparation qui sera donnée à celui qui en a besoin.

On constate aussi que la fabrication des fleurs de Bach prend très peu à la nature pour redistribuer beaucoup aux êtres vivants ; à l'opposé, le procédé de fabrication de l'aromathérapie prend, par exemple, plusieurs centaines de kilos de roses pour en extraire, par distillation, quelques grammes d'huile essentielle.

De fait, en matière de fleurs de Bach, c'est bien l'énergie intérieure de la fleur qui contient le potentiel de guérison et non la plante elle-même.

En France, une percée fulgurante semble s'installer pour les fleurs de Bach avec de nouvelles formes de présentation que j'ai initiées avec Fleurs Essences & Harmonie dès 1995.

Je citerai deux exemples d'utilisation de remèdes de Bach :

  • - Je me souviens d'une jeune femme qui était venue me consulter au mois de juillet, il y a quelques années. Elle était vêtue tout de noir, un chemisier manches longues qui lui cachaient les poignets et d'une jupe longue qui recouvrait ses chevilles. Étonné d'une telle tenue en plein été, elle me répondit qu'elle souffrait de psoriasis, et qu'ainsi habillée, elle dissimulait les traces de ses problèmes. Elle me dévoila sa peau très abîmée : de nombreuses croûtes de sept ou huit centimètres et plus apparaissaient. Elle me confia que cela était apparu à l'âge de cinq ans, lorsque son père abandonna sa mère. Depuis, ses problèmes cutanés revenaient régulièrement, et elle souhaitait les faire disparaître. Je lui proposais de prendre une composition d'élixirs : Dame d'Onze Heure, pour le choc émotionnel, Hélianthème, pour l'éventuelle panique résultant du départ de son père, et du Pin Sylvestre pour calmer son sentiment de culpabilité d'avoir vu partir son père... Trois semaines plus tard, elle portait des manches courtes et son psoriasis avait disparu pratiquement partout . Et il n'est jamais réapparu...

  • - Plus étonnant encore pour certains, les résultats obtenus avec les animaux. Lors d'un stage dans les Pyrénées, un matin, je vois ce gros chien noir, paraissant très vieux, allongé en travers du seuil du gîte : on l'enjambe... il ne réagit pas. Le propriétaire du gîte nous fait part de son inquiètude, pour le désespoir du chien, à peine âgé de dix ans se gratte tout le temps et s'abandonne gisant sans réaction, affalé, sans vie, toute la journée sur le pas de la porte. Nous proposons de le traiter. Dans son écuelle d'eau nous mélangeons du Pommier sauvage pour le nettoyer de ses démangeaisons, de l'Églantine pour lui redonner goût à la vie, et de la Gentiane pour qu'il ne se décourage pas... En rentrant le soir, le chien n'était plus allongé sur le seuil, mais assis sur le pas de la porte, l'oeil plus vif. Le lendemain, on l'aperçut qui se grattait encore un peu et qui se déplaçait dans le gîte et au dehors. Et le surlendemain, il aboyait, coursait à nouveau les chats, et avait repris le cours normal de sa vie.

L'homme est enfant de la Nature au même titre que les arbres et les autres êtres vivants et pourtant il vit continuellement en conflit avec le monde naturel. La plupart des maladies dont nous sommes victimes à notre époque sont le résultat de ce conflit, en particulier les maladies nerveuses. L'irritation et la peur qui, dans leur sens le plus large, sont deux états fondamentaux de notre psyché, peuvent être soulagées et guéries par le contact direct avec la nature ou par les produits naturels que sont les fleurs de Bach.

Elles s'inscrivent parfaitement dans le courant des pratiques préventives face aux stress et agressions du monde environnant. Leur objectif n'est rien d'autre que de permettre aux hommes de vivre en harmonie, en accord avec eux-mêmes. Le retour en force des médecines douces et d'une hygiène de vie plus saine, contribuent à leur donner une place importante dans l'arsenal des produits efficaces, sans effets secondaires.

Les thérapeutes, les praticiens et un plus large public sont donc en train de découvrir leur intérêt et leurs principes actifs, qui apportent souvent la délivrance à celui qui souffre, par un soulagement rapide et efficace, en puisant dans le plus grand réservoir de santé qui soit : la Nature. "




2. Vous reprendrez bien un peu de bouteille ?

par Fabien, Responsable du site de Villemur-sur-Tarn

Ce n'est pas une blague, un chercheur américain, David Edwards spécialiste en bio-ingénierie médicale et un designer français, François Azambourg, ont réussi à élaborer une bouteille d'eau d'un nouveau genre : On en coupe le bout, on verse le contenu et on la mange.

Pour en arriver là, tous deux ont réfléchi à ce que la nature a déjà imaginé pour contenir les liquides et de fil en aiguille se sont intéressés aux alginates. Les alginates sont ces polymères issus des algues qui sont déjà couramment utilisés dans l'agroalimentaire ou en cuisine moléculaire, et notamment pour le flans ou les entremets ou tout autre met gélifié.

Ensuite ils se sont appuyés sur des chimistes pour finalement arriver à créer une bouteille à la fois, belle, pratique, renouvelable et totalement biodégradable (via les intestins de celui qui la consomme naturellement). La ressource en algue étant totalement renouvelable et non polluante, contrairement au pétrole, les jours de la fameuse bouteille en PET telle que nous la connaissons semblent donc bel et bien comptés. La principale difficulté technique rencontrée a été de réussir à créer une bouteille d'origine biologique qui protège et préserve les qualités du contenu, que ce soit de l'eau, de l'alcool ou même de la purée.

Trois difficultés majeures restent toutefois à surmonter :

  • - Comment protéger la bouteille que l'on va manger ?
    pas avec un film PET, mais plutôt un PLA (plastique biodégradable) issu de l'amidon de maïs.

  • - Comment passer à la production de masse ?
    il va falloir élaborer une filière tant au niveau des outils de production qu'à celui de la récolte des algues, pour répondre à une demande potentiellement forte.

  • - Comment faire accepter au consommateur le principe qu'il peut manger sa bouteille après utilisation ?
    outre le changement d'habitude, l'algue ayant par nature un goût peu apprécié, un fort travail d'aromatisation va être nécessaire.

Malgré ces questionnements, les perspectives sont enthousiasmantes, et les inventeurs de cette bouteille espèrent bien en vendre un million d'unités dès l'année prochaine.

Références :


3. Hausse du prix à la tonte

par Valérie, Conseillère Clientèle

Plus de 6 millions de tondeuses à gazon sont vendues en Europe chaque année dont 700000 en France. Un préjudice pour l'environnement quand on sait que la moitié sont des tondeuses à essence.

En France, une tondeuse sur deux fonctionne au carburant. Tondre sa pelouse durant une heure émet autant de substances polluantes que rouler 1300 km avec une voiture de classe moyenne. Cela équivaut aussi à 26 voitures roulant à 50 km/h pendant une heure.

Pas mal pour une si petite machine ...

Or il existe des tondeuses bien plus écologiques : électriques, manuelles ou solaires.

Autre idée, on peut également réduire la taille du gazon par l'implantation de bosquets, bordures ... limitant ainsi le temps d'utilisation de la tondeuse, moins de pollution, moins de bruit.

Vous pouvez encore, à l'instar de certaines grandes entreprises comme Google, employer des chèvres. La firme qui s'efforce de faire bonne figure sur le plan écologique fait ainsi appel depuis 2009 à 200 de ces ruminants pour débroussailler le terrain qui entoure son siège californien.
A l'heure d'Internet, certains sites web spécialisés proposent même de louer une de ces gentilles petites bêtes à la journée pour s'occuper des jardins particuliers.

La tonte de pelouse écologique est donc désormais à la portée de tous ...
Peut-être pas idéale pour une pelouse irréprochable, cette solution a au moins le mérite d'aborder de manière originale une problématique souvent réduite à une surenchère de discours techniques.

Références :


4. Du café et des hommes

par Frédéric, Responsable Marketing Multicanal

Au cours des dernières décennies, les ressources forestières de l'Afrique de l'Est se sont réduites comme une peau de chagrin.

Ce phénomène s'est accéléré durant la période récente et le couvert forestier de l'Ethiopie, pour ne citer qu'elle, a ainsi diminué de 43% entre 1980 et 2000, atteignant la proportion la plus basse de la sous-région avec une couverture estimée aujourd'hui à environ 2% du territoire.

Un rapport conjoint de la Banque Africaine de Développement, de la Commission Européenne et de la FAO datant de 2003 dresse un bilan peu réjouissant de la situation. Si le constat d'une régression généralisée des zones forestières s'impose, ce document retient toutefois plusieurs options susceptibles d'endiguer le phénomène.

La reforestation est désormais une piste clairement identifiée, notamment grâce à l'action de la très emblématique Wangari Muta Maathai, Kényane élue Prix Nobel de la Paix en 2004 pour sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix et à l'origine de la "Campagne pour Un Milliard d'Arbres" du Programme des Nations Unies pour l'Environnement.

L'étude esquisse par ailleurs un scénario ambitieux bien que difficile à généraliser dit de "La Grande Transition". Celui-ci consiste à modifier en profondeur les sociétés des pays concernés en insistant sur la nécessité, à un niveau collectif, de prêter attention aux composantes de durabilité et de diversité culturelle et sociale.

Illustration de cette option, à Kaffa, en Ethiopie, l'effondrement concomittant des cours du café a précipité les agriculteurs spécialisés dans cette culture vers une situation de plus en plus précaire mais également favorisé l'émergence de solutions ambitieuses conformes à ce scénario.
Dans cette région connue pour être la terre d'origine du café et à laquelle on attribue l'origine même du nom de la graine, la Kafa Forest Coffee Farmers Cooperative Union a mis en place avec l'aide de l'ONG allemande "Geo schützt den Regenwald" un fonctionnement original visant à préserver la ressource naturelle resituée dans le champ des biens communs. L'unique café forestier de la planète y est désormais récolté dans le cadre d'une filière de commerce équitable et d'une "gestion forestière participative" instaurée par des associations d'utilisateurs de la forêt. Cette action permet de développer, en même temps que les revenus de subsistance des 6600 agriculteurs récoltants et de leurs familles, leur accès à un certain nombre de services sociaux financés par les revenus de la coopérative tels que le crédit à court terme, la santé, l'alimentation, les matières premières agricoles ou encore les infrastructures routières et électriques.

La participation communautaire et l'accroissement du rôle de la société civile (notamment associations et ONG) ont ainsi constitué des leviers pour contribuer du même coup à l'amélioration des niveaux de vie et à la préservation d'une nature en proie à de multiples déprédations.

Références :

Crédits photographiques : Fabrice Lejoyeux, Tess Watson, Benpicco, Hdaniel

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