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Comme un tiers des Français, vous souffrez peut-être de troubles du sommeil au moins trois nuits par semaine. Dans cet article, nous vous aidons à démêler le vrai du faux parmi toutes les idées reçues sur le sommeil !
L'alcool aide à mieux dormir
Faux - L'alcool peut faciliter l'endormissement, mais le sommeil sera ensuite interrompu, fragmenté et de moindre qualité. En se métabolisant lentement dans le corps, l'alcool rend le sommeil plus agité et des réveils nocturnes répétés peuvent se produire.
Les femmes ont besoin de plus de sommeil
Vrai - Les hommes et les femmes ne sont pas égaux en matière de sommeil. Une étude, réalisée par le Centre de recherche sur le sommeil de l'Université de Loughborough, en Angleterre, montre que les femmes ont besoin de fermer les yeux 20 minutes avant les hommes. Pourquoi ? En résumé, parce que les femmes entreprennent plusieurs choses en même temps. Résultat, leur cerveau est davantage mobilisé que celui des hommes et elles ont donc besoin de récupérer davantage.
Avec l'âge, nous avons besoin de moins de sommeil
Faux - Ce n'est pas parce qu'elles se lèvent aux aurores que les personnes âgées ont besoin de moins de sommeil. C'est qu'avec l'âge, leur sommeil est de moins bonne qualité. Le sommeil étant moins profond et plus fragile, les personnes âgées sont plus susceptibles d'être réveillées par les stimulations extérieures comme les bruits, la lumière ou les douleurs corporelles.
On dort mieux si on baisse le chauffage dans la chambre
Vrai - Le froid facilite l'endormissement. En effet, il a un effet vasoconstricteur, qui participe au ralentissement de notre circulation sanguine, lequel provoque notre endormissement et aide à une "meilleure récupération". Ainsi, pour un bon sommeil, il est conseillé de dormir dans une pièce dont la température n'excède pas 18°C.
Compter les moutons aide à s'endormir
Vrai - Pour s'endormir, il faut réussir à se déconnecter du quotidien, c'est à dire à essayer de ne plus penser à ses préoccupations de la journée passée ou à venir. Il faut se concentrer sur quelque chose de différent, basculer dans un monde de rêverie, par exemple en comptant les moutons.
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Originaire d'Afrique de l'Ouest, le griffonia, ou Griffonia Simplicifolia, est une plante médicinale utilisée pour ses effets relaxants et apaisants. En effet, cette plante aux multiples vertus, possède des graines riches en L-5-HTP (hydroxytryptophane), un acide aminé que notre organisme sécrète de manière naturelle en vue de sa transformation en sérotonine, un neurotransmetteur dont le rôle est de réguler notre sommeil, notre humeur et notre appétit.
Elle apparaît, donc, comme une source naturelle pour un sommeil réparateur. Elle est surtout reconnue pour ses bienfaits sur le début de nuit, c'est-à-dire pour accompagner en douceur vers un endormissement serein. Elle pourra aussi intervenir dans le cas de troubles du comportement : dépression, anxiété, angoisses... comme sur les troubles de l'appétit : boulimie, obésité...
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S'il n'est pas nécessaire de se coucher systématiquement à la même heure, les études ont montré qu'il faut surtout aller au lit dès les premiers signes de sommeil et il est important de bien s'y préparer.
Comment ?
Cela commence dès le repas du soir : une alimentation légère riche en légumes et féculents de qualité, faible en protéines animales (viande rouge, charcuterie) et en produits excitants (sucre, sodas, alcool). Pendant les heures qui précèdent l'endormissement, attention aux activités trop stimulantes pour le système nerveux, notamment le sport. Attention aussi aux écrans (télévision, ordinateur, tablette ou smartphone) dont la lumière bleue bloque la mélatonine et dérègle l'horloge biologique. Pensez à les éteindre au moins une heure avant d'aller vous coucher et à installer une routine que le corps saura reconnaître comme le signal d'un endormissement prochain.
Un sommeil de qualité : l'importance du rituel
À chacun son rituel. Le cerveau aime la routine : une tisane apaisante à base de mélisse, verveine, camomille ou tilleul, une activité calme comme écouter de la musique, faire quelques exercices doux de gym ou de yoga, une activité apaisante comme de la relaxation ou 5 minutes de profondes respirations. Pour les anxieux, posez sur le papier la liste des choses à faire le lendemain pour décharger votre cerveau de ces tracas. Préférez une chambre calme, bien aérée, sombre et sobre dont la température est modérée. Et au moment de vous mettre au lit, reprenez goût à la lecture avec un bon livre. La lecture permet de focaliser son attention à l'extérieur de soi et donne le signal au cerveau pour commencer la phase d'endormissement.
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Diabète et obésité, variez les températures intérieures !
Passer sa journée dans des maisons ou des bureaux dont la température ne change pas ou très peu n'est pas bon pour la santé. En effet, selon une étude parue au mois d'avril, habituer notre corps à des zones de confort thermique similaire pourrait faire grossir. Cette habitude très proche de nos modes de vie contemporains provoque en effet une augmentation du métabolisme et favorise l'obésité ainsi que le diabète de type 2.
Pourquoi ?
Des conditions "thermo-neutres", avec peu de changement, dissuadent en effet le corps de produire de l'énergie pour maintenir sa température centrale. Ainsi, l'adaptation de notre organisme à des températures différentes au cours de la journée pourrait faire partie d'une prise en charge globale de santé, suggèrent les chercheurs de l'étude.
Notre conseil : exposez votre corps à des variations de températures modérément froides (17-19°C) à chaudes (26-32°C).
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Les acides gras trans dans notre alimentation : le combat continue !
Les acides gras sont les principaux constituants de la matière grasse. Également appelés graisses trans, ils se trouvent généralement dans les aliments industriels frits, les frites, les biscuits et les produits de boulangerie, les barres chocolatées...
Depuis des années, nous connaissons les risques de ce type de graisse dans les maladies cardio-vasculaires, principale cause de décès dans le monde.
C'est la raison pour laquelle certaines grandes villes, notamment situées dans l'État de New-York, aux États-Unis, ont décidé de bannir l'usage des graisses dites "trans" dans les restaurants et les cafétérias, mais également des menus des traiteurs et des soupes populaires, jusqu'aux distributeurs automatiques. Une initiative couronnée de succès puisqu'il y a eu beaucoup moins d'AVC dans les États concernés en comparaison des autres villes où l'on n'avait pas interdit les acide gras trans.
Alors, à quand ce type de décision en France ?
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