L'annonce en cours d'année dernière par la ministre de la santé de la décision de porter à 11 le nombre de vaccins obligatoires a suscité des réactions mitigées et relancé un débat qui agite la population française : pour ou contre les vaccins.
C'est un débat sans fin parce que la question est mal posée. Pour y voir plus clair et réconcilier peut-être deux points de vue qui ne se sont jamais compris, voyons successivement le point de vue des autorités sanitaires, celui des opposants ou sceptiques face à la vaccination, avant d'envisager une synthèse intégrative.
Nous évoquerons enfin comment les produits de santé naturels peuvent devenir des alliés utiles pour les vaccins effectués.


Le point de vue médical

Pour la médecine pasteurienne, la vaccination et l'antibiothérapie sont de grands succès. L'une et l'autre ont conduit à une régression spectaculaire des maladies infectieuses. Elles ont contribué ainsi l'amélioration de l'espérance de vie, en arrêtant les grandes épidémies mortelles et en limitant le nombre de décès précoces.
Si le pouvoir des antibiotiques est menacé par la résistance croissante des microbes à leurs effets, les vaccins bénéficient de progrès technologiques qui étendent leur domaine d'action et accroissent leur efficacité. Le long recul sur leur utilisation et la surveillance habituelle de tout médicament dont ils bénéficient garantit leur sécurité. Ils sont donc un atout majeur de prévention. Celle-ci étant le plus efficace collectivement si la vaccination est généralisée, il est donc logique de la rendre obligatoire.

Qu'est-ce qu'un vaccin ?

Un vaccin est une préparation technologique, qui fut artisanale avant de devenir industrielle, destinée à apprendre au système immunitaire à se défendre contre un microbe avant de l'avoir rencontré et à ainsi éviter la maladie qu'il provoque.

Efficacité des vaccins

L'efficacité est rarement de 100%, elle est pourtant significative puisque les campagnes de vaccination sont généralement suivies d'une forte diminution des maladies ciblées. Cela a été net pour la rougeole après l'utilisation massive du ROR en Europe.
Les vaccinations sont au cœur du programme de santé publique car elles permettent d'éviter des maladies, par effet direct sur les sujets contaminés, mais aussi en diminuant la circulation des microbes. Pour une bactérie ou un virus qui n'infecte que les humains, ce qui est le cas de la plupart des grands pathogènes, le fait de vacciner suffisamment longtemps un maximum de sujets conduit à la disparition de la maladie. C'est ce qui s'est passé pour la variole.

Sécurité

Les vaccins sont soumis à des essais comme les médicaments et leur utilisation fait l'objet d'une surveillance assidue permettant d'affirmer aujourd'hui qu'ils sont sûrs. Des effets secondaires et accidents existent, certes, mais ils sont très rares rapportés au très grand nombre de personnes vaccinées. C'est pourquoi le bilan est positif.

La vaccination au cœur d'un plan de prévention collective

La surveillance des maladies infectieuses sur les années passées a montré que certaines situations pathologiques aux conséquences graves (encéphalites après une rougeole et méningites notamment) auraient pu être évitées par la vaccination. C'est pourquoi l'obligation vaccinale est étendue à 11 vaccins.
C'est un choix des pouvoirs publics qui sont responsables de la prévention et de la prise en charge, au frais de la collectivité, des maladies déclarées. Lorsque le projet collectif de prévention s'appuie sur la vaccination, il ne peut fonctionner qu'avec la participation de tous. Ceux qui ne se vaccinent pas bénéficient d'une protection du fait de la réduction de la circulation des microbes grâce à ceux qui se vaccinent, tout en compromettant la réussite du projet collectif.

Des réticences souvent irrationnelles

Depuis la gestion très critiquée de l'épidémie de grippe en 2009, il y a en France un mouvement de méfiance vis-à-vis de la vaccination, qui repose le plus souvent sur des affirmations non fondées et des discours alarmistes jugés peu responsables. L'obligation vaccinale est une manière de rappeler les bénéfices de cette prévention et son importance dans le choix collectif d'une société qui prend en charge le coût financier des soins en cas de maladie.

Le point de vue des médecines naturelles

Les médecines naturelles et les approches alternatives de soins n'adhèrent généralement pas au projet d'une vaccination généralisée, tout en ayant des positions variées, allant d'une utilisation raisonnée au refus catégorique de tout vaccin.
Les arguments avancés sont nombreux. Ils mettent en cause la toxicité de certains composants (mercure, aluminium). Ils s'interrogent sur les effets à long terme sur le système immunitaire, qui sont très mal connus et pourraient favoriser certaines maladies de civilisation*. Ils critiquent l'efficacité à long terme de de la vaccination dans la mesure où l'immunité vaccinale n'est pas équivalente à l'immunité naturelle acquise par les maladies, et que ces maladies sont dans la grande majorité des cas sans gravité pendant l'enfance.

Un inquiétant manque de transparence

Alors que circulent divers témoignages d'accidents vaccinaux, les informations officielles se contentent d'indiquer qu'ils sont rares. Il est étonnant de ne disposer d'aucune statistique sur les effets indésirables, accidents et éventuels décès liés aux vaccins, alors que nous croulons sous une multitude de chiffres souvent peu utiles dans divers domaines de la santé.
Ce manque de transparence apparaît notamment sur un effet néfaste aujourd'hui reconnu : la myofasciite à macrophages liée à l'injection d'aluminium sur des personnes ayant un terrain prédisposé. Les travaux du Prpofesseur Romain Gherardi, chercheur à l'INSERM, sont clairs à ce sujet. Il témoigne cependant de la non prise en compte de ses découvertes, ce qui l'a conduit à écrire un livre et à s'exprimer dans les médias.
Le thiomersal, conservateur à base de mercure présent dans divers vaccins est à la fois reconnu comme sans danger et fait l'objet d'une demande de retrait des compositions par les autorités sanitaires françaises. Une telle ambiguïté n'est pas rassurante.
Les effets à long terme des composants vaccinaux sont en fait très mal connus, et certains d'entre eux sont par nature potentiellement toxiques.

Des effets mal connus sur le système immunitaire

Les vaccins sont toujours évalués pour leurs effets vis-à-vis des maladies dont ils protègent, jamais sur les conséquences indirectes sur l'incidence d'autres maladies. Les préparations antigéniques injectées ne respectent pas le chemin naturel du microbe lors d'une infection, elles associent plusieurs agents infectieux en même temps, ce qui n'existe pas dans notre mémoire biologique, et elles agissent grâce à des stimulants artificiels de l'immunité (adjuvants vaccinaux).
Il est raisonnable de penser que le système immunitaire puisse être perturbé par ces agressions auxquelles les organismes n'ont pas été préparés par l'évolution biologique. Des conséquences sur la fragilisation vis-à-vis d'autres maladies et sur la survenue plus tard d'un processus auto-immun sont tout à fait envisageables. Si de telles conséquences ne sont pas démontrées, leur absence ne l'est pas non plus.

Une démarche de prévention critiquable pour certaines maladies

La rougeole, la rubéole et les oreillons sont des maladies qui touchaient auparavant la grande majorité des enfants, avec très peu de complications et une immunité naturelle protectrice jusqu'à la fin de la vie. Les vaccins apportent une immunité transitoire et, comme les rappels sont rarement effectués à l'âge adulte, il est de plus en plus probable d'observer alors ces maladies, quand le vaccin ne protège plus. Les maladies de l'enfance qui surviennent à l'âge adulte présentent alors un risque accru de complications car nos organismes ne sont pas adaptés à lutter contre ces infections à ce stade de la vie.
S'il est évident qu'un vaccin anti-rubéole est nécessaire chez une femme non immunisée en âge d'enfanter, il n'est en revanche pas utile de la vacciner avant cela. Cette vaccination précoce lui ôte la possibilité d'une immunité naturelle et définitive, avec une maladie qui est toujours bénigne au cours de l'enfance.
On peut se demander aussi si les maladies infantiles qui existent depuis très longtemps n'ont pas été intégrées dans le processus évolutif comme des étapes de construction du système immunitaire. Ne plus les contacter serait alors un facteur de fragilisation vis-à-vis d'autres pathologies.

Synthèse intégrative : les vaccins sont-ils bénéfiques pour la santé ?

Il est évident que répondre de manière tranchée et définitive à la question du bénéfice global des vaccins, hors d'une prise de position partisane est impossible. Si c'était le cas, le débat serait déjà clos.
En fait, ce qui crée la confusion et rend impossible tout accord entre les points de vue différents est la généralisation du problème, posé en positionnement général pour ou contre la vaccination. La question est cependant plus complexe.
À titre individuel, la question se pose de manière différente selon l'individu, la maladie, et le contexte. Il n'y a pas de réponse générale, il y a un choix optimal dans chaque situation selon la balance bénéfice / risque. Du point de la vue de la collectivité, la recherche de l'intérêt général conduit à des choix qui mettent au second plan les spécificités individuelles. Cela amène à la question majeure au cœur de ce débat : la liberté individuelle passe-t-elle avant le projet collectif ?

Pour une personne donnée, dans une situation donnée, la vaccination pour une maladie spécifique est-elle bénéfique ?

La réponse va évidemment varier selon les circonstances. Voyons quelques exemples.
Un voyageur qui va séjourner quelques semaines dans une zone à haut risque de fièvre jaune a intérêt à se faire vacciner, d'autant plus que le vaccin est obligatoire pour entrer dans le pays concerné.
Une femme non immunisée pour la rubéole qui désire enfanter doit se faire vacciner, la maladie présentant un risque énorme pour son bébé. En revanche des jeunes enfants n'ont aucun intérêt à recevoir ce vaccin, alors qu'ils peuvent déclencher naturellement la maladie, le plus souvent sans signes cliniques, et acquérir ainsi une immunité forte et définitive.
Le vaccin anti-papillomavirus (Gardasil) pour une jeune fille est vraiment discutable car des accidents bien réels ont été répertoriés et le vaccin ne dispense pas du frottis cervico-vaginal qui est la meilleure protection contre le cancer du col de l'utérus.
Il y a ainsi de multiples situations qui conduisent à des rapports bénéfice / risque très différents avec en plus le choix personnel de la personne qui peut préférer le risque de la maladie à celui du vaccin.

La vaccination généralisée est-elle bénéfique pour la majorité de la communauté ?

La réponse actuelle diffère selon l'angle du regard. Sur quel critère va-t-on juger le bénéfice ? Sur le simple évitement d'une maladie ? Sur la durée de vie ? Sur la qualité de vie ? Il est bien évident que les études ne peuvent évaluer que l'évitement ou non des maladies ciblées et en faisant une observation sur le très long terme, sur l'âge de décès et la survenue ou non de certaines pathologies spécifiques. Il n'y a pas de critère consensuel évaluant l'état de santé général.
Du point de vue de la protection vis-à-vis des maladies ciblées, le bénéfice est évident. Du point de vue de la longévité, si la maladie ciblée est potentiellement mortelle, le bénéfice est probable. En revanche, sur la santé générale et la qualité de vie, il est bien difficile de le savoir. On observe globalement parallèlement à une augmentation de la longévité, une dégradation de la qualité de vie dans la seconde partie de l'existence. De multiples facteurs sont suspectés de favoriser cette évolution. Les vaccins sont une supposition impossible à documenter.
Face au manque de preuve des effets à long terme, il est logique que les autorités sanitaires, indépendamment des pratiques lobbyistes de l'industrie pharmaceutiques bien réelles, optent facilement pour un choix vaccinal. Elles répondent en cela à une exigence de plus en grande des populations occidentales de vivre longtemps et d'éviter les maladies connues, plutôt que de vivre plus naturellement en assumant certains risques.

La liberté individuelle prime-t-elle sur la liberté collective ?

La grande question est là et il n'y aura pas de réponse claire au débat sur la vaccination tant que ce choix-là ne sera pas clarifié.
Privilégier la liberté individuelle conduirait à cesser toute obligation vaccinale et à ne pas opérer de discrimination en fonction du statut vaccinal (entrée en crèche, à l'école, dans certaines professions ou collectivités).
Privilégier la sécurité collective conduit à imposer des obligations qui garantissent une protection maximale pour la majorité et les faire respecter par tous, comme cela se fait dans d'autres domaines comme le code de la route. C'est un peu ce qui se passe en France avec les vaccins obligatoires. Le problème est que ce choix collectif qui concerne tout le monde n'a pas fait l'objet d'un vrai débat public, et n'a pas suivi une voie démocratique de décision.

Comment choisir à titre individuel ?

Dans tous les cas, face à une situation où les intérêts des uns vont à l'encontre de ceux des autres, chacun fait de son mieux, en écoutant ses propres valeurs, et en tenant compte des lois de son pays.
Indépendamment de l'obligation, si nous devions choisir ou non le vaccin, pour nous-mêmes ou pour nos enfants, la réflexion pourrait être guidée par une question : "qu'est-ce je crains le plus, la maladie ou le vaccin ?", puis par l'exploration des conséquences possibles de chacun des choix.
Trouver des informations objectives sur chaque vaccin est difficile. Les arguments favorables sont disponibles sur les sites d'information publics. Les arguments critiques peuvent être consultés dans des livres rédigés par des auteurs compétents et non militants pour la cause anti-vaccinale.

Comment soutenir l'organisme par des produits naturels lors des vaccinations ?

Recevoir un vaccin pour un organisme est un acte médical utile s'il est choisi. Il est cependant une agression pour le système immunitaire qui n'est pas biologiquement prévu pour recevoir un antigène stimulé par des adjuvants. Plus l'organisme est fort, mieux il tolère le vaccin et mieux il réagit pour installer une protection durable. Il est donc important, dans un premier temps, d'éviter les vaccins dans les périodes de fatigue, de faiblesse, de convalescence.
Il est aussi possible de soutenir l'organisme dans la période qui précède le vaccin. Cela peut se faire de deux manières. Un complément nutritionnel bénéficie à l'ensemble des fonctions biologiques, y compris l'immunité. Un soutien plus spécifique au système immunitaire lui permet de mieux répondre à la stimulation vaccinale.
Parmi les soutiens spécifiques immunitaires disponibles, les produits dilués à action informative* ont deux avantages. Ils ne présentent aucun risque de toxicité et d'effets secondaire. L'activation du potentiel naturel de l'organisme par laquelle ils agissent laisse une mémoire et donc un acquis durable.

Soutien nutritionnel (vitamines et oligoéléments)

Un apport complémentaire de vitamines et oligoéléments améliore le potentiel du système immunitaire. Il peut être effectué quelques semaines avant la vaccination, dans l'idéal un mois. La spiruline est tout à fait appropriée dans ce contexte. Elle peut être consommée dès le premier âge. La dose va de 1 g/j pour un enfant de plus de 6 mois à 5 g/j pour un adulte.

Soutien spécifique au système immunitaire

L'objectif est de favoriser son adaptabilité. Nous préférons dans ce contexte des produits dilués à action informative, qui stimulent le potentiel naturel de l'organisme, plutôt qu'une stimulation directe avec des actifs végétaux concentrés.
Les produits dilués à action informative appartiennent à deux catégories :

Les dilutions supérieures 5 CH entrent dans le cadre de l'homéopathie. Il existe des solutions pour préparer la vaccination. Dans l'idéal elles sont adaptées au terrain de la personne et il est préférable dans ce cas qu'une prescription soit effectuée par un spécialiste.
Les dilutions inférieures à 5 CH sont utilisées pour des mélanges de produits naturels (plantes, champignons, algues, nutriments, minéraux) mis en synergie pour agir sur un objectif ciblé, en donnant à l'organisme une meilleure capacité à gérer lui-même la situation. Le mécanisme n'est pas totalement démontré. Les observations actuelles vont en faveur d'une modification du potentiel des gènes, ce qui évoque un mécanisme épigénétique*. Les produits sont élaborés sur une base empirique et leurs effets sont validés uniquement par l'expérience, c'est pourquoi ils ne sont pas reconnus par la médecine universitaire. Leur utilisation ne vise pas à soigner une pathologie, mais à soutenir une fonction.
Nous proposons deux solutions informatives pour soutenir l'immunité, utilisables dans la période qui précède la vaccination :

Microlisat Défenses Naturelles : prendre 1 comprimé à laisser fondre sur la langue à distance des repas 3 à 4 fois par jour 10 jours avant le vaccin et 5 jours après. Du fait de la forme en comprimés, le produit est déconseillé aux enfants de moins de 6 ans
Synerstim, utilisable dès 6 mois. Un stick par jour 7 jours avant le vaccin et 3 jours après.
Dans les deux cas, le conditionnement proposé permet avec une seule unité d'accompagner une vaccination.

Lexique
Maladies de civilisation

maladies chroniques dont la fréquence a clairement augmenté depuis quelques décennies. Cette augmentation est attribuée au moins en partie au mode de vie : alimentation, pollutions, sédentarité. L'hypermédicalisation pourrait aussi jouer un rôle.

Action informative

l'action de certains produits dilués ne peut s'expliquer par une activité biochimique liée aux molécules, puisque celles-ci sont en quantité trop faible. Elle se comprend par le transfert d'information pour lequel la simple présence qualitative d'une substance ou d'un mélange est nécessaire. Dans le cas de l'homéopathie, c'est même la mémoire de l'eau ayant été en contact avec la substance qui est active. L'activité observée par l'expérience est subtile et liée au contexte qui fait que l'information passe ou ne passe pas. Ce mode d'action est contesté par la science médicale qui l'évalue avec des critères inadaptés.

Épigénétique

la génétique décrit les propriétés qualitatives des gènes. Ainsi, un individu possède le code pour certains caractères et pas pour d'autres. L'épigénétique décrit comment les cellules utilisent les gènes présents : en activant certains plutôt que d'autres, et en coordonnant des actions complexes. Ainsi, avec les mêmes gènes, il est possible d'utiliser des programmes différents. L'épigénétique dépend à la fois d'une mémoire transmissible, de facteurs environnementaux (alimentation et mode de vie en général) et de l'état psychique.