Cet article, très modeste ici, a surtout pour vertu de vous rassurer quant aux possibilités de soulagement des symptômes qui apparaissent à la ménopause pour que les joies d'en bas ne se transforment pas en pleurs d'en bas.

Il est important de revenir au début de l'histoire pour mieux comprendre pourquoi organes génitaux d'en bas et système urinaire s'expriment souvent simultanément. Lors du développement de l'embryon, le tissu originel qui donnera les voies génitales est aussi celui qui donnera les voies urinaires. A la puberté, le système uro-génital tout entier est sous influence hormonale et en particulier des œstrogènes. Ces derniers permettent le développement des organes génitaux à cette période puis, à l'age adulte, leurs variations au cours du cycle menstruel.

A la ménopause, la diminution des œstrogènes, associée au vieillissement, modifient significativement la qualité de ces tissus en superficie, d'une part, en asséchant et amincissant les muqueuses et en profondeur, d'autre part, en les rendant moins élastiques et moins toniques. Depuis 2013, l'ensemble des symptômes qui découlent de ces altérations sont regroupés sous le nom de Syndrome Génito-Urinaire de la Ménopause.

Les conséquences de cette baisse importante des oestrogènes sont variables en fonction des femmes mais s'aggravent avec le temps. Elles s'expriment généralement 4 à 5 ans après la ménopause.

  • l'acidité du vagin, qui protège des mauvais germes, diminue et la flore microbienne se déséquilibre favorisant ainsi les infections vaginales et urinaires.
  • les muqueuses urinaires et vaginales s'atrophient et s'assèchent (diminution de la vascularisation, des sécrétions vaginales et de la lubrification).
  • Les fibres de collagène (tonicité), élastiques (élasticité) et musculaires (mobilité et sphincter) s'atrophient également rendant ces organes peu réactifs.

Apparaissent alors sécheresse vaginale, sensation d'inconfort, brûlures, irritations, démangeaisons, infections, envies impérieuses et fréquentes d'uriner, douleurs pendant les rapports voire saignements. Voilà un tableau pas très reluisant !!

Alors parlez-en ! Car plus on prend soin tôt de ces muqueuses, plus on les coocoone, plus on maintient un vrai confort de vie. Les solutions sont nombreuses. Celles que votre médecin ou gynécologue pourra vous proposer (oestrogènes par voie orale ou locale, lubrifiants, hydratants, rééducation périnéale, relaxation, biofeedback, laser) et des solutions plus naturelles. A vous de choisir la solution qui vous conviendra le mieux qui peut aussi évoluer dans le temps.

SYNPHONAT propose :

  • Pour l'équilibre hormonal

◦  AMEMOPHYT : une composition équilibrée de 5 plantes (Achillée millefeuille, lin, balotte, sauge officinale et luzerne dont certaines contenant des phyto-oestrogènes déconseillés en cas d'antécédents familiaux ou personnels de cancer du sein.

◦    SYNERYAM : à base de yam associé à du fenugrec, de la salsepareille et du mélilot