Plus de 400 techniques de psychothérapie sont répertoriées dans le monde. La moitié serait pratiquée en France, pour environ deux millions d'utilisateurs adultes, soit 5 % de la population. Comment s'y retrouver dans l'offre de soins des troubles psychiques, avec une multitude de praticiens qui diffèrent par leur parcours de formation, par leurs domaines de compétence, par les techniques utilisées et par la position relationnelle qu'ils adoptent ?
En fait, tout dépend de la difficulté que nous souhaitons résoudre, de notre objectif (travailler sur le fond ou résoudre rapidement le problème), de notre implication et du type de relation que nous souhaitons entretenir avec le thérapeute.
Cette grande diversité avec des approches aussi différentes et complémentaires invite à les combiner dans une psychologie intégrative. Il y a malheureusement encore peu de praticiens ayant approfondi plusieurs compétences différentes afin de pouvoir choisir la méthode la plus adaptée à la personne en difficulté.
Dans la recherche d'un accompagnant, si la qualité de la relation est prioritaire, le praticien sera plus important que sa spécialité. Seule une rencontre permettra de vérifier qu'il répond à notre demande. Avant cela, une meilleure connaissance des diverses filières facilite l'orientation et la recherche de celui ou celle qui pourra le mieux nous aider.

PSYCHIATRE, PSYCHOLOGUE, PSYCHANALYSTE : LES TROIS PILIERS DE LA PSYCHOLOGIE INSTITUTIONNELLE

Le psychiatre est un médecin qui s'est spécialisé dans les troubles psychiques. Le psychologue clinicien est un universitaire qui connaît les aspects scientifiques de la psychologie. L'un et l'autre ont une connaissance théorique et rationnelle de la psychologie humaine, sans avoir nécessairement effectué, au cours de leurs formations respectives, un travail sur eux-mêmes et sur la relation thérapeutique. Ils sont davantage experts qu'accompagnants qui connaissent le chemin.
Ils sont pleinement reconnus comme des spécialistes de la psychopathologie par les autorités sanitaires. Ils se différencient les uns des autres par les techniques d'accompagnement qu'ils ont acquises par une démarche volontaire, en plus de leur cursus de base qui n'en contient pas vraiment !
Le psychanalyste qui n'est ni psychiatre ni psychologue est à l'opposé. Il commence par sa propre analyse qui le familiarise avec l'introspection. Puis, il étudie des principes issus de l'expérience et de l'observation. Ensuite, il accompagne les personnes sur un chemin par lequel elles vont se découvrir elles-mêmes, et tenter de trouver les clefs de leur problématique.
Les psychanalystes ont encore en France une forte notoriété dans le domaine du mal-être psychique et des difficultés relationnelles. Ils sont cependant, aujourd'hui, largement concurrencés par les évolutions de la psychologie universitaire et les nouvelles thérapies, qui proposent des solutions mieux adaptées à la plupart des situations.

PSYCHIATRIE : LA MÉDICALISATION DE LA PSYCHOPATHOLOGIE

Les psychiatres sont des médecins. Ils ont suivi le parcours commun à tous les diplômés de médecine, avant de se spécialiser en psychiatrie. Cette spécialité, par son histoire et par la compétence de ses praticiens, est en première ligne pour la prise en charge des maladies mentales, avec internement si nécessaire. En pratique courante, en ville, les psychiatres sont les référents médicaux pour tous les troubles psychiques. Ils sont souvent choisis en priorité car ils sont les seuls à être remboursés par l'Assurance Maladie.
En s'appuyant sur les formations complémentaires qu'ils ont parfois suivies (psychanalyse, TCC, psychothérapies...), ils peuvent proposer un véritable accompagnement. Trop souvent, la consultation est un temps bref d'échange verbal qui conduit à la simple prescription ou au renouvellement de médicaments, ce qui n'est généralement pas la meilleure solution durable.

PSYCHOLOGIE UNIVERSITAIRE : UNE SCIENCE RATIONNELLE

Les facultés de psychologie enseignent l'histoire et les fondements scientifiques qui permettent de comprendre le fonctionnement psychique d'un être humain et ses comportements. Elles ouvrent un large éventail de spécialisations vers différents secteurs professionnels : éducation, travail, justice, action humanitaire, enseignement, ressources humaines en entreprise...
La psychologie clinique est la branche spécialisée vers la consultation individuelle. Les orientations thérapeutiques (psychanalyse, approche comportementaliste) dépendent des facultés. Le simple enseignement universitaire donne une grande connaissance théorique de la psychologie et de la relation, mais peu de compétences concrètes pour accompagner des personnes vers la solution à leurs difficultés. C'est le plus souvent par leurs formations complémentaires (TCC, hypnose, EMDR...) que les psychologues acquièrent leurs meilleures compétences pour l'accompagnement. Ils sont en revanche préparés par leur formation initiale à la réalisation des divers tests, notamment ceux qui diagnostiquent les enfants précoces.

PSYCHANALYSE : GRANDEUR ET DÉCLIN

La description de l'inconscient et de ses manifestations par Sigmund Freud au XIXe siècle est l'une des plus grandes avancées dans la connaissance du psychisme humain et le traitement de ses difficultés. Il est facile aujourd'hui de critiquer les théories de Freud avec tous les éléments nouveaux apparus après lui. Il serait plus respectueux de revenir au contexte dans lequel il a formulé ses hypothèses et de constater la différence entre l'avant et l'après.
La psychanalyse a longtemps été la référence en psychologie et la cure de parole la seule solution proposée face aux difficultés psychologiques. Elle a aidé ainsi de nombreuses personnes. Aujourd'hui, du fait de la durée des thérapies, de leur coût de revient élevé, et du fait qu'elles conduisent plus facilement à l'acceptation de la difficulté qu'à sa solution, elle n'est pas la solution première dans la majorité des cas. Elle représente parfois la dernière chance, quand une personne a épuisé toute son énergie dans un conflit intérieur. Elle permet alors de comprendre ce qui s'est passé, d'accepter ce qui est et, parfois, de retrouver le désir de jouir de la vie.

PSYCHOTHÉRAPEUTES ET PSYCHO-PRATICIENS : LA NOUVELLE GÉNÉRATION

Pour se démarquer des psychiatres, psychologues et psychanalystes, les praticiens ayant suivi d'autres parcours se sont longtemps appelés psychothérapeutes. Puis, le titre ayant été réglementé et quasiment réservé aux psychologues et aux psychiatres, il a été remplacé par celui de psycho-praticien.
Derrière ce statut, il y a de nombreuses filières de formations, brèves ou longues, de multiples manières d'accompagner. Et c'est dans ce secteur qu'il est le plus difficile de s'y retrouver.

LES TCC : LA RÉFÉRENCE UNIVERSITAIRE

Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) sont apparues dans la continuité de la psychologie universitaire américaine, fondée sur l'expérimentation et l'évaluation. Elles ont connu trois étapes successives avec une évolution remarquable. Au départ, il s'agissait de corriger les comportements par l'apprentissage. Aujourd'hui, sans perdre la rigueur scientifique et l'évaluation permanente des protocoles proposés, les TCC de troisième vague intègrent les émotions et la part du psychisme humain qui échappe à la raison. Elles mettent en avant l'acceptation préalable de ce qui est et utilisent pour cela la méditation de pleine conscience.
Les TCC sont une démarche universitaire. Elles sont principalement pratiquées par des psychiatres et des psychologues. Paradoxalement, elles ne sont incluses dans le cursus d'aucune des deux professions et c'est par une démarche optionnelle que les praticiens acquièrent cette compétence.

PREMIÈRE VAGUE : AGIR SUR LE COMPORTEMENT

La psychologie comportementale (ou behaviorisme), initiée par Watson au début du XXe siècle et approfondie par Skinner, a ouvert la porte aux thérapies comportementales. Le point de départ est l'observation des conditionnements acquis par la répétition de certaines associations, révélée par la célèbre expérience de Pavlov*. La suite est la mise au point de diverses techniques d'apprentissage permettant de modifier certains comportements inadaptés.
La première vague de cette démarche propose depuis les années 1950 des thérapies comportementales qui agissent sur le comportement pour faire évoluer la personne vers un état plus avantageux.
Un exemple est la thérapie d'exposition appliquée aux phobies qui rendent insupportable certaines perceptions (araignées, foule, vide...). Le protocole proposé commence par une exposition lointaine, suivie d'un rapprochement très progressif. C'est une thérapie par apprentissage qui a été favorablement évaluée. Elle est aujourd'hui encore largement utilisée.

SECONDE VAGUE : AGIR SUR LES PENSÉES (COGNITION)

Dans les années 1980, les nouvelles connaissances sur les mécanismes de la pensée ont ajouté une composante cognitive. Un nouvel objectif est alors apparu : agir sur les pensées pour créer le changement, appelé restructuration cognitive, sans renier les avancées acquises par l'action sur les comportements.
C'est ainsi que sont nées les TCC : thérapies cognitivo-comportementales. Elles s'appuient sur une boucle triangulaire : les pensées génèrent des émotions qui induisent des comportements qui entretiennent les pensées. Comme il n'est pas possible d'agir sur les émotions, l'action est ciblée sur les pensées et les comportements. Elle se fait suivant des programmes précis, évalués, qui guident une progression dans laquelle le sujet est pleinement impliqué dans son propre changement.

TROISIÈME VAGUE : INTÉGRER LE VERSANT NON RATIONNEL DE LA NATURE HUMAINE

Il a été régulièrement reproché aux TCC d'être une approche mécaniste appliquée à des êtres qui ne sont pas des machines. La troisième vague, initiée dans les années 1990 et qui prend sa pleine ampleur depuis quelques années, répond pleinement à cette critique. La nouveauté est de s'intéresser au contexte d'apparition du symptôme davantage qu'à sa forme, et de cibler la thérapie sur la relation du sujet avec son problème plutôt que sur le problème. Elle donne une place importante aux valeurs.
La notion d'acceptation est centrale. Elle a été développée par la thérapie ACT*. La méditation pleine conscience* est un outil majeur qui permet de développer une auto-observation détachée des processus internes, afin d'accepter ce qui se passe en nous et autour de nous.
Avec cette troisième vague, qui s'appuie aussi sur diverses techniques évaluées favorablement par des essais contrôlés, les TCC évoluent vers une psychothérapie intégrative pragmatique. Elles restent enracinées dans une science matérialiste pour la rigueur, tout en s'ouvrant à une nature spirituelle de l'être humain, s'approchant en cela des thérapies humanistes.

LES NOUVELLES THÉRAPIES : UNE DIVERSITÉ FOISONNANTE RÉPARTIE DANS QUATRE GRANDES FAMILLES

Dans les années 1960, en Californie, deux creusets de la réflexion et de la création en psychologie ont vu le jour : Esalen et Palo Alto.
L'institut Esalen, fondé en 1962, a permis la rencontre de la psychologie occidentale et de la philosophie orientale. Il a conduit au renouveau des thérapies psycho-corporelles et aux thérapies humanistes. À 200 kilomètres, vers le nord, l'école de Palo Alto a développé un courant de pensée qui a conduit aux thérapies systémiques. Pour être complet, nous ajouterons une quatrième famille, dont la filiation est moins précise : les psychothérapies utilisant l'expression symbolique.
Les multiples techniques de psychothérapies qui complètent aujourd'hui les médicaments de la psychiatrie, les TCC et la psychanalyse appartiennent le plus souvent à ces quatre familles qui nous éclairent sur les principes fondateurs.

LES THÉRAPIES PSYCHO-CORPORELLES

La cristallisation corporelle des troubles psychiques et leur amélioration possible par une action sur le corps ont été introduites par Reich, qui fut un proche de Freud avant de s'en éloigner. Ce principe original a été repris à Esalen par Alexander Lowen, puis par divers auteurs dont Marie-Lise Labonté au Canada (méthode de libération des cuirasses) et Bernard Montaud en France (psychanalyse corporelle).
Le même principe : agir sur le corps pour faire évoluer une difficulté psychique, dans un contexte différent, est la base de techniques qui ont aujourd'hui une grande notoriété : EMDR et EFT.

LES THÉRAPIES HUMANISTES

Selon Alan Watts, inspirateur du courant à l'institut Esalen : " La partie de nous-même qui veut changer les choses est celle-là même qui aurait besoin d'être changée ". Le courant humaniste se distancie pleinement d'une conception mécaniste de l'être humain, en lui reconnaissant une part au-delà de sa mécanique biologique qui peut initier le changement.
Trois personnages clés de ce mouvement ont ouvert des courants humanistes qui ont ensuite poursuivi leur développement : Carl Rogers (approche centrée sur la personne), Abraham Maslow (psychologie transpersonnelle) et Fritz Pearls (Gestalt-thérapie). Ils ont posé les bases d'une thérapie qui s'appuie sur l'être lui-même dans sa profondeur. Une thérapie qui est aussi un chemin de développement de son potentiel intérieur.

LES THÉRAPIES SYSTÉMIQUES

Le mouvement qui a pris forme à Palo Alto est la concrétisation d'un projet de Gregory Bateson, personnage clé du mouvement systémique, qui cherchait une forme de thérapie qui s'appuie sur le changement de contexte pour favoriser une évolution spontanée de comportement.
La différence avec les thérapies humanistes est claire : d'un côté on s'appuie sur la nature profonde et évolutive de l'être, de l'autre sur les interactions avec son environnement. Il ne s'agit pas d'une opposition mais d'une complémentarité.
Les thérapies familiales systémiques, l'hypnose ericksonienne, les thérapies stratégiques, et indirectement la PNL* sont issues de ce courant. Il propose des thérapies brèves (généralement moins de 10 séances) dont l'orientation principale n'est pas de résoudre un problème mais d'atteindre un objectif réaliste.

LES THÉRAPIES PAR EXPRESSION SYMBOLIQUE

Il ne s'agit pas d'un courant clairement identifié. Il regroupe notamment le rêve éveillé et toutes formes de visualisations, l'art-thérapie ou les rituels psycho-magiques. Le principe est de laisser émerger de l'inconscient une représentation symbolique (une image, un dessin, un objet) et de faire un travail sur cette représentation, ce qui par résonance favorise le changement de l'organisation psychique qui l'a générée.

SOINS PAR LES PRODUITS : LA PLACE PARTICULIÈRE DES ÉLIXIRS FLORAUX

Les médicaments sont couramment utilisés par la psychiatrie. La phytothérapie et l'aromathérapie sont une alternative naturelle face aux situations de dépression ou d'anxiété. Dans le domaine des produits, les fleurs de Bach et autres élixirs floraux ont une place à part. Ils ont une action ciblée sur le psychisme et proposent des réponses à un vaste éventail de problématiques. Il est tentant, pour certains, d'en faire une thérapie à part entière. Il n'y a cependant pas de base psychothérapeutique à l'usage des élixirs floraux. Il est plus avantageux d'en faire le complément d'accompagnement d'une pratique thérapeutique déjà établie.

LA DÉCOUVERTE TRÈS INNOVANTE DU DOCTEUR BACH

Le parcours d'Edward Bach (1886-1936) est celui d'un médecin britannique atypique. Il s'est intéressé à la flore intestinale bien avant qu'elle se révèle être une clé majeure de la santé digestive et globale. Il a surtout découvert le principe des élixirs floraux. Le premier temps est d'identifier le message subtil porté par la fleur de certaines plantes ou arbres. Le second temps est la réalisation d'une infusion solaire (macération dans l'eau sous le soleil) pour capter ce message, puis la fixation de l'information avec du cognac.
Bach a proposé 38 élixirs floraux. Chacun propose, face à une difficulté psychologique spécifique, une porte évolutive qui développe la qualité nécessaire pour sortir de la situation. Si les fleurs de Bach ont souvent été utilisées comme des remèdes à certains problèmes, leur véritable indication selon leur créateur est de favoriser un processus évolutif de changement.

LA MULTIPLICATION DES GAMMES D'ÉLIXIRS FLORAUX

Les fleurs de Bach sont tombées dans l'oubli, avant de réapparaître dans les années 1980. Rapidement, des personnalités initiées au principe de l'élixir floral ont développé d'autres gammes, à partir de la flore d'autres régions du monde : essences de fleurs du bush australien, élixirs californiens, élixirs européens (Deva), puis d'autres encore.
L'immense diversité des propositions actuelles peut être vue de deux manières. Une offre pléthorique qui introduit la concurrence et distrait de l'essentiel. Un vivier dans lequel il est possible de trouver des outils face à des situations non prises en compte par Bach, peut-être parce qu'elles étaient rares ou absentes dans son pays à son époque, alors qu'elles sont courantes aujourd'hui. En fait, il appartient à chaque praticien de travailler avec les élixirs floraux qu'il connaît et qui lui sont utiles dans ses accompagnements.

L'ABSENCE DE RECONNAISSANCE PAR LA SCIENCE MÉDICALE

La médecine scientifique a pour les élixirs floraux, comme pour l'homéopathie, la même objection issue de son fondement matérialiste : les effets n'étant reliés à aucune substance identifiable et dosable, il est improbable qu'il y ait une action propre. D'autre part, les quelques essais cliniques entrepris (bien mal conduits d'ailleurs) n'ont révélé aucune activité spécifique. Il est donc clair, si l'on s'en tient à cette démarche, que les fleurs de Bach ne sont que des placebos actifs sur les naïfs qui y croient.
Ces produits étant de plus en plus utilisés, on peut se demander si les naïfs sont de plus en plus nombreux, ou s'il se passe vraiment quelque chose sur un plan que la médecine actuelle n'arrive pas à considérer. Il est évident qu'un élixir floral n'agit pas sur le plan pharmacologique et proportionnellement à la dose comme un médicament. Il transmet une information dont le passage est fortement lié au contexte. Il ne peut donc pas être évalué dans un essai en double aveugle qui tente d'effacer toute influence du contexte sur les effets obtenus.
À ceux qui pensent qu'avec une telle importance du contexte, il s'agit forcément d'un effet placebo, il faudrait demander pourquoi aucun autre produit ne provoque de tels effets !

UN OUTIL PRÉCIEUX EN PSYCHOLOGIE ET EN SANTÉ INTÉGRATIVE

Donner une trop grande importance aux fleurs de Bach (ou autres) en les considérant comme les piliers d'une psychothérapie ne peut se justifier aujourd'hui, car les indications d'une palette de fleurs ne constituent pas un modèle psychologique permettant de conduire une véritable thérapie.
En revanche, dans de nombreuses situations, les élixirs floraux viennent renforcer une stratégie globale de soins et, en cela, ils sont des auxiliaires précieux dans une démarche intégrative qui met en synergie tout ce qui est aidant vers un objectif.

LEXIQUE
THÉRAPIE ACT
acronyme de "Acceptation and Commitment Therapy" (thérapie d'acceptation et d'engagement). Approche psychothérapeutique qui met en avant l'acceptation d'un état de fait (douleur, souffrance...) et l'engagement à le concevoir comme faisant partie de nous, avant de mettre en œuvre ce qui est possible pour le faire évoluer.

MÉDITATION PLEINE CONSCIENCE
version laïcisée de techniques orientales de méditation proposée par Jon Kabat-Zinn, dont les effets ont été évalués par des essais contrôlés dans deux contextes : la MSBR (Mindfulness Based Stress Reduction) pour la gestion du stress et la MBCT (Mindfulness Based Cognitive Therapy) comme outil de psychothérapie.

PNL
acronyme de "Programmation Neuro-Linguistique" méthodologie issue de l'observation de personnalités aux ressources performantes, destinée à agir sur les comportements au moyen du langage. Elle décrit un modèle précis, du fonctionnement du cerveau humain autour du langage et des comportements. Elle est davantage utilisée en coaching et en entreprise qu'en thérapie. Elle permet d'établir une relation totalement respectueuse de l'autre afin qu'il puisse atteindre avec ses propres ressources ses objectifs.