Les allergies sont la conséquence d’un dysfonctionnement du système immunitaire, devenu hypersensible à certaines substances, alors que celles-ci ne présentent aucun danger. Leur présence déclenche une réaction rapide et disproportionnée, avec des conséquences toujours inconfortables, parfois graves, avec un risque vital. Les allergies aux pollens ou pollinoses, responsables des rhinites allergiques, concernent 15 à 25 % de la population. Elles sont en constante augmentation. Elles sont saisonnières et se manifestent, selon les végétaux concernés, sur une période plus ou moins longue entre février et octobre. Les solutions médicales permettent à la fois un traitement symptomatique, indispensable dans les formes graves, et un traitement de fond avec la désensibilisation. Leur capacité à améliorer la situation des personnes allergiques de manière durable et sans effets indésirables est encore limitée. C’est pourquoi les solutions non médicales, qui agissent de manière différente, sont une approche complémentaire intéressante.

ABC DE L’ALLERGIE A IGE

L’allergie à IgE est une hypersensibilité du système immunitaire à certaines substances naturelles. Elle se traduit par une réaction immédiate de l’organisme, avec des symptômes invalidants. Son mécanisme biologique est bien connu, son diagnostic répond à des critères précis.

TOXICITÉ, INTOLÉRANCE, ALLERGIE

On parle de toxicité quand une substance est par nature nocive pour les organismes, avec des effets qui s’accroissent avec la dose. On parle d’intolérance quand une substance, non répertoriée comme toxique, provoque chez certaines personnes une réaction néfaste. Le produit concerné n’est alors qu’un déclencheur, qui active un processus biologique sur un terrain particulier. C’est le terrain, davantage que la substance, qui est en cause. Parmi les intolérances, les allergies définissent classiquement celles qui font intervenir le système immunitaire. Quatre types d’allergie ont été décrits. L’allergie de type I, ou hypersensibilité immédiate, est la plus fréquente. Elle est implicitement concernée quand on parle d’allergie dans le langage courant. Elle fait intervenir un type d’anticorps particulier, les IgE, qui ont la capacité de reconnaître une structure très spécifique. En contact avec cette structure, elles déclenchent les manifestations connues de l’allergie.

GÉNÉTIQUE ET MODE DE VIE

La capacité à développer un terrain favorable à l’allergie (appelé terrain atopique) est influencée par la génétique. Les enfants deviennent plus fréquemment allergiques si au moins l’un de leurs parents l’est déjà. Mais ce n’est pas un déterminisme. Des enfants de parents allergiques ne le deviennent pas, et d’autres ayant des parents non allergiques le deviennent. D’autres facteurs interviennent, notamment l’environnement. Globalement, les conditions de la vie moderne sont favorables à l’installation d’un terrain atopique, et cela explique la croissance continue des allergies, parallèlement au développement d’un cadre de vie qui s’éloigne de plus en plus des conditions naturelles dans lesquelles l’espèce humaine a évolué depuis l’origine.

HISTOIRE NATURELLE D’UNE ALLERGIE À IGE

Nous ne naissons pas allergiques, nous pouvons le devenir, en fonction des prédispositions génétiques et d’un ensemble de facteurs dans lequel le mode de vie semble jouer un rôle majeur. Le processus commence par le développement d’un terrain atopique. La seconde étape est la rencontre avec une substance spécifique (l’allergène) dans un contexte particulier qui déclenche une sensibilisation, avec activation de la production d’IgE capables de reconnaître spécifiquement cet allergène. Lorsque celui-ci se représente, la réaction est immédiate.

LES MANIFESTATIONS DE L’ALLERGIE

Les manifestations dépendent du type d’allergène qui peut être respiratoire (pneumallergène), alimentaire (trophallergène) ou injecté à travers la peau (venin d’animaux piqueurs). Les signes dépendent de la voie par laquelle arrive l’allergène. La voie transcutanée peut conduire à une réaction locale, un gonflement important (œdème de Quinck) et parfois une décompensation cardio-vasculaire potentiellement mortelle (choc anaphylactique). La voie digestive donne des manifestations variées, le plus souvent cutanées, et parfois un choc anaphylactique. La voie respiratoire peut provoquer de l’asthme ou une rhinite allergique. La rhinite allergique se manifeste généralement par des démangeaisons au niveau du nez, de la bouche, des yeux, des éternuements, un écoulement nasal, des rougeurs au niveau des yeux, avec un larmoiement. Certaines allergies, une fois apparues, durent toute la vie. D’autres s’estompent avec le temps, parfois jusqu’à disparaître. C’est parfois le cas pour les pollinoses.

LE DIAGNOSTIC DE L’ALLERGIE

Une allergie ne peut être affirmée comme telle sans un diagnostic [1]. Les études statistiques montrent que de nombreuses personnes se croient allergiques, alors qu’en réalité elles ne le sont pas. Le diagnostic peut se faire soit directement chez un allergologue, par des tests sur la peau, soit au laboratoire à partir d’une prise de sang, soit par un test de provocation, en déclenchant une crise en milieu médicalisé assurant la protection contre les risques potentiels.

LES SOLUTIONS MÉDICALES

La médecine dispose d’un arsenal à quatre étages pour traiter les allergies. Les médicaments majeurs (corticoïdes, adrénaline) permettent de traiter rapidement et efficacement les formes graves, notamment lorsqu’il y a une menace vitale. D’autres médicaments sont adaptés aux formes courantes, inconfortables et sans danger. La désensibilisation propose un traitement de longue durée dont l’objectif est la guérison durable. Enfin, l’évitement du contact avec l’allergène, quand cela est possible, est la meilleure mesure préventive.

TRAITEMENT MÉDICAL D’URGENCE

Les corticoïdes ont une action très efficace sur les manifestations allergiques, mais leur usage prolongé entraîne des risques importants. Ils sont donc particulièrement adaptés aux soins ponctuels, lorsque les manifestations sont menaçantes ou handicapantes pour effectuer une tâche importante, pendant une durée courte. En cas de choc anaphylactique, le relâchement total du système vasculaire menace directement la survie. Une injection d’adrénaline rétablit immédiatement la fonction. Les personnes ayant ce risque portent généralement sur elles-mêmes ce médicament en auto-injecteur, utilisable par tous en cas de nécessité. Un produit capable de dilater les bronches comme le salbutamol (Ventoline®), permet d’améliorer rapidement une crise d’asthme, et cela est particulièrement précieux pour les asthmatiques.

TRAITEMENT DES ALLERGIES HABITUELLES

Il existe divers médicaments, principalement antihistaminiques, capables de prévenir les crises lorsqu’ils sont pris en continu, ou de les atténuer s’ils sont administrés après leur déclenchement. Les produits de première génération avaient mauvaise réputation, du fait de la somnolence qu’ils induisaient régulièrement. Les nouveaux produits sont mieux supportés. Ils sont une solution simple pour les personnes allergiques qui les tolèrent bien.

CURE DE DÉSENSIBILISATION

Le principe de la désensibilisation est une habituation de l’organisme à gérer la présence de l’allergène. La stratégie consiste à apporter sous forme de comprimés à laisser fondre dans la bouche, d’abord de très faibles doses, facilement supportables, puis une augmentation très progressive jusqu’aux doses correspondant à l’exposition habituelle. Le programme dure 3 à 5 ans. Il provoque au début des réactions désagréables dans la bouche, qui conduisent régulièrement à l’abandon. La cure atteint son objectif, c'est-à-dire la disparition des réactions allergiques, chez certains sujets. Chez d’autres, elle échoue, sans que cela soit prévisible. La désensibilisation est reconnue comme inefficace pour certains allergènes. Elle n’est pas applicable si plusieurs allergènes sont concernés pour une même personne. Enfin, quand elle fonctionne bien, le résultat n’est pas définitif. Le bénéfice se maintient en général de 5 à 12 ans.

ÉVITEMENT DU CONTACT

L’absence de contact avec les allergènes fait disparaître toutes les manifestations. C’est donc la prévention la plus efficace. S’il est envisageable de ne plus consommer certains aliments, ou ne pas s’approcher des chats, il est en revanche impossible d’éviter de respirer les pollens quand ils sont répandus dans toute l’atmosphère d’une région. La prévention par l’éviction est donc limitée…

LES SOLUTIONS NON MÉDICALES

En dehors du champ médical, quatre approches de soins permettent d’agir sur les manifestations de l’allergie : le soutien du terrain biologique, les produits de santé naturels, des techniques énergétiques et certaines méthodes psychologiques. Aucune ne dispose d’une validation suffisante pour être retenue par les allergologues. Chacune offre cependant la possibilité d’agir de façon complémentaire sur l’amélioration globale de la situation.

AMÉLIORER LE TERRAIN BIOLOGIQUE POUR RÉDUIRE LES MANIFESTATIONS

Les manifestations allergiques sont d’autant plus prononcées que le terrain de la personne est favorable au processus qui conduit à ces manifestations. Deux facteurs sont principalement concernés : l’état du tube digestif et la sensibilité à l’inflammation et à l’oxydation. La fonction digestive peut être soutenue ponctuellement par des prébiotiques ou des probiotiques. Elle peut être soutenue durablement par un mode de vie, alimentaire notamment, conduisant à protéger la muqueuse intestinale et à fortifier la flore digestive, qui influe sur le fonctionnement du système immunitaire. La sensibilité à l’inflammation et à l’oxydation, qui favorise l’amplification des crises allergiques, peut être améliorée par l’alimentation, notamment en augmentant les apports d’oméga 3, les aliments à vertu antioxydante, et en réduisant les sucres.

LES PRODUITS DE SANTÉ NATURELS

Diverses plantes et compléments alimentaires sont proposés pour atténuer les signes des manifestations allergiques, sur la base de connaissances traditionnelles, d’expérience de praticiens, ou d’études réalisées à petite échelle. Nous détaillerons plus loin le Perilla, qui fait partie des solutions actuellement les mieux documentées.

perilla

TECHNIQUE ÉNERGÉTIQUE

La méthode NAET, mise au point aux États-Unis il y a une trentaine d’années, est aujourd'hui pratiquée dans le monde entier, au sein d’une organisation qui restreint le droit d’utilisation aux praticiens dont elle a assuré la formation. De ce fait, d’autres méthodes, plus ou moins proches, sont apparues. L’objectif est d’agir sur le plan vibratoire afin de déprogrammer le mécanisme de sensibilisation. Il n’existe pas d’évaluation objective. Les témoignages sont contrastés, entre réussites et échecs. La longueur du traitement augmente ses chances de succès. Un nombre de séances entre 10 et 20 semble nécessaire, dans la majorité des cas, pour offrir les conditions d’une amélioration sensible.

MÉTHODES PSYCHOLOGIQUES

La composante psychologique de l’allergie a été révélée par une observation publiée à la fin du XIXe siècle. Une jeune femme allergique aux roses a déclenché une crise alors que son fiancé, très bien intentionné, lui offrait un bouquet de fleurs en plastique. Diverses approches psychologiques, notamment l’hypnose et la PNL, ont développé des méthodes pour agir sur cette composante. Là aussi, aucune évaluation n’est disponible, seulement des témoignages qui rapportent des effets variables selon les cas.

LES PROPRIÉTÉS MÉCONNUES DE PERILLA FRUTESCENS

Parmi les plantes proposées face aux allergies, Perilla frutescens n’est pas la plus connue, alors que son action repose sur diverses publications disponibles dans la littérature scientifique. La graine de cette plante est plus connue pour sa richesse en oméga 3. Il a été montré que ses autres composants peuvent avoir un effet bénéfique sur les allergies.

UNE PLANTE D’ORIGINE ASIATIQUE

Perilla frutescens est une plante de la famille des lamiacées, dans laquelle on trouve de nombreuses plantes aromatiques. Elle est connue depuis l’antiquité en Asie de l’Est, avec un usage médicinal traditionnel en Chine, puis au Japon.

UNE GRAINE RICHE EN OMÉGA 3, ET PAS SEULEMENT !

La graine de Perilla donne une huile parmi les plus riches en oméga 3. Elle est ainsi utilisée en complémentation pour un apport de cette précieuse matière grasse, devenue trop rare dans l’alimentation. Cependant, les oméga 3 de la plante ne peuvent que combler un déficit alimentaire, ce que d’autres huiles comme celle de lin font aussi bien. Ce n’est donc pas cela qui fait sa spécificité. La graine et les feuilles de la plante contiennent divers composés peu courants aux vertus intéressantes pour la santé, dont l’acide rosmarinique.

DES PROPRIÉTÉS ANTIALLERGIQUES RÉVÉLÉES PAR L’EXPÉRIENCE SCIENTIFIQUE

Plusieurs publications ont évalué les effets d’un extrait de Perilla, ou d’acide rosmarinique, sur les phénomènes allergiques. Ce ne sont à ce jour que des études préliminaires. Leurs résultats sont cependant encourageants, et indiquent la quantité nécessaire pour obtenir un résultat reproductible. D’autre part, les essais de toxicité ont tous été négatifs, ce qui garantit la sécurité de la plante.

PÉRIAL, COMPLÉMENT ALIMENTAIRE BASE DE PERILLA FRUTESCENS

Sur la base des travaux existants, Périal a été conçu avec la quantité nécessaire d’extrait de Perilla pour être actif aux doses préconisées. Un prébiotique (FOS) a été ajouté dans la gélule, pour obtenir en même temps une action de soutien sur la flore intestinale, dont le rôle dans les phénomènes allergiques a été évoqué précédemment. Le produit est proposé en traitement complémentaire pour les personnes sujettes aux allergies, et en particulier les pollinoses. Du fait de leur caractère saisonnier, elles peuvent faire l’objet d’une prévention ponctuelle, pendant la période d’exposition. Dans ce cas, la dose minimale pour la prévention est de 2 gélules par jour (1 le matin et le soir), 3 gélules (2 le matin et 1 le soir) pour améliorer l’effet si besoin, pendant la période d’exposition. En cas de manifestations allergiques, elle est peut-être augmentée à 4 par jour (2 le matin et 2 le soir). Les gélules se prennent avec un verre d’eau, dans l’idéal 15 à 30 minutes avant le repas, et défaut en début de repas. >> Où trouver le PERIAL ?